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Bio/statement

Comme beaucoup, on commence par faire des scènes lorsqu’on a des trucs à dire, faire une scène de… est vu du coté patriarcale comme s’énerver pour un propos futile, on dit souvent « pas besoin de faire une scène! » . C’est pourtant lorsque j’ai connecté avec une identité forte et furieusement belle, l’identité trans non-binaire et queer que j’ai fait une première scène. C’est donc pour un motif de survie mais aussi pour un délice d’expression. Danser et performer c’est accompagner une exploration de l’expression de mon genre , j’ai commencé à faire ça avec Disco Bitch ou encore Emancipation dans ma chambre II. Je m’intéresse alors à la puissance rituel de la scène comme pouvoir de catharsis, à la fois pour le public et pour l’artiste qui se raconte. Je mélange des influences disco et hip hop dans la danse comme dans les collages musicales qui m’accompagnent.

Avec prothèse power j’exprime mon amour pour un corps de prothèse mais aussi je retourne les processus discursifs sur les organes génitaux des personnes transféminines. Ces performances sont donc un processus de reconstruction d’un corps violenté par le patriarcat sous de nombreuses formes. Toutes ses formes étaient pratiquées pour des cabarets alternatifs, aujourd’hui je veux explorer des espaces plastiques différents, la rue, une pièce vide….. et l’investir de mes recherches, mon art est devenue plus un processus qu’un message clair et défini. C’est le début d’ un work in progress (cf : page du site) sur la précarité…qui parle de l’effet de la situation économique et sociale sur les corps, des résistances possibles, des espaces pernicieux du pouvoir. Enfin, vous aurez sûrement remarquer MDQ, je préfère rester discrèt(e), le propos est assez clair.

Dans mon travail actuel, Mariage avec la précarité, je commence une série de construction visuels, danse, musique, discours sur le concept onthologique de la précarité,  qui créé des mondes mais aussi des corps et des subjectivités. Dans ce cadre là, je cherche à faire vivre des performances de rues, des installations plastiques. Pour travailler avec mon corps que je reconfigure avec des matières externes dont la charge symbolique de l’ espace géographique fait partie. (le marais dans mariage avec la précarité.)


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